Après le retentissant échec de son expérience d’entraîneur à l’Espérance de Tunis, José Anigo a tenu à donner sa version de l’affaire de son départ du club. Ce qui aurait fausse la donne en quelques sorte, selon lui, c’est qu’en arrivant dans la capital tunisienne il aurait découvert un autre projet que celui qu’on lui avait vendu à Marseille » Ce n’est qu’une fois en place que j’ai découvert quelques petits mensonges par omission. On a, par exemple, oublié de me préciser que les meilleurs joueurs allaient partir… et que ceux que nous allions recruter ne pourraient être alignés qu’en Championnat qui débute ce samedi. Sauf que l’Espérance était engagée en Coupe de la Confédération africaine, l’équivalent de la Ligue Europa, dès le mois de juin. Dans ces conditions, a-t-il confié à francefootball.fr, pas facile d’exister, surtout face à des formations comme Al Ahly.”
Le doigt accusateur du Marseillais désigne surtout Zied Tlemceni: « Je me suis aussi petit à petit rendu compte que le manager ne me tenait pas au courant des mouvements. Sur les onze arrivées intervenues durant mon séjour, je n’ai été alerté au préalable que pour une seule ! Le ratio n’est pas terrible, hein ? Il a fallu également que j’explique assez vite au directeur sportif, viré par le président quelques semaines plus tard, que s’il voulait faire l’équipe, il allait falloir qu’il vienne faire les entraînements à ma place “. Bonjour l’ambiance. Pour finir, l’ancien entraîneur et manager de l’Olympique de Marseille explique aussi que le départ de sa femme et de sa fille pour Marrakech après l’attentat terroriste de Sousse en juin avait accéléré sa décision de rendre le tablier. Parce qu’aujourd’hui il ne peut plus supporter la solitude depuis le traumatisme lié à la disparition de son fils Adrien assassiné en septembre 2013 à Marseille.
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