Après deux années de relative disette, Idriss Mhirsi, 22 ans, attaquant de l’Espérance de Tunis est revenu à son meilleur niveau en 2016 . une saison qui a vu son équipe terminer sur le podium. Dans un entretien vérité accordé au quotidien tunisois La Presse, il évoque tous les entraîneurs qu’il a connus chez les Sang et Or. Et sans langue de bois, il dit clairement merci à Nabil Maâloul et avoue ne pas comprendre pas pourquoi Maher Kanzari ne l’aimait pas : « Nabil Maaloul m’a donné ma chance en sélection, Khaled Ben Yahia m’a fait jouer aussi, a-t-l confié, enfin, je remercie aussi Ammar Souayah qui m’a permis de m’épanouir et d’exploser après six longues années. Souayah m’a entraîné en sélection olympique avec Aymen Abdennour et Youssef Msakni. Il connaît donc bien mes qualités. La saison dernière, j’ai enfin pu démontrer ce que j’ai dans le ventre. J’ai fait une bonne saison, mais j’estime que j’accuse du retard car j’aurais dû le faire trois ans plutôt. Concernant Maher Kanzari, j’estime qu’il a un problème avec moi. Il ne m’a pas fait jouer à l’Espérance et il ne m’a pas convoqué en équipe nationale.Les deux fois où j’ai eu des problèmes, comme je vous l’ai dit, que ce soit à l’Espérance ou en équipe nationale, c’était avec Maher Kanzari. Il m’a privé de jouer les qualifications pour les Jeux olympiques alors que je les avais disputés à l’âge de 16 ans. Cet entraîneur ne me porte pas dans son cœur. Il a été toujours contre moi. Je le respecte comme entraîneur, mais je considère que je n’étais pas entraîné par lui et je n’ai pas pu avancer ni progresser du temps qu’il était entraîneur de l’Espérance”. Par la même occasion, le natif de la capitale, qui n’a toujours pas renouvelé son contrat, a clairement annoncé que s’il était appelé à quitter le Parc B, il ne signerait jamais en Tunisie. Et surtout pas au Club Africain. Si départ, il doit y avoir ce sera pour l’Europe.
@ Cheikh Mabele