Saâd Bguir, le milieu offensif au pied gauche magique de l‘ES Tunis a connu une année 2018 contrastée au cours de laquelle il a évolué par séquences où le moyen et le moins bon ont souvent pris le dessus sur l’excellent. Son match référence est sans doute la finale de la Ligue des champions victorieuse contre Al Ahly du Caire. Et certains observateurs attentifs de la Ligue 1 tunisienne et de l’Espérance pensent que le natif de Tataouine a vaiment les moyens de mieux faire; C’est l’avis de Lotfi Laâroussi qui l’a vu arriver en 2015 : «Le cas Saâd Bguir mérite, à juste titre, qu’on s’y arrête sérieusement pour l’aider à sortir de son inconstance, aussi néfaste pour lui que pour l’Espérance, a confié le milieu offensif international des années 70 et 80 et également ancien du club dans les colonnes du quotidien tunisois La Presse, heureusement pour lui qu’il a été le héros historique de la finale africaine contre Al Ahly ».
Laâroussi met les pieds dans le plat et dit ce qui manque à ses yeux au jeune (24 ans) Saâd: » Il doit d’abord se comporter en vrai joueur professionnel en se soumettant à une hygiène de vie suffisamment draconienne pour être toujours dispo sur le plan physique. Il doit faire des efforts supplémentaires pour renforcer sa musculature afin de combler sa petite taille et devenir plus aguerri dans les duels ». les conseils de l’aîné ont seulement pour but de permettre à l’ancien joueur du Stade Gabésien (2009-2015) de passer un cap car il a toutes les qualités pour y parvenir : » Sur le plan technique, on ne peut rien lui reprocher. C’est un très bon régisseur capable de donner de précieuses dernières passes. Il est doté d’une bonne frappe de balle susceptible de faire mouche presqu’à tous les coups. » Espérons que le joyau des Sang et Or ne prendra pas ombrage de ces remarques contrastées mais bienveillantes.
@2022mag.com