Après l’avoir quitté durant sept longues années, Gérard Busher avait repris en octobre 2015 la tête du centre de formation de l’ ES Tunis. Le technicien français affirme avoir remis de l’ordre dans une institution qu’il avait retrouvée fort dégradée. Il s’est par ailleurs engagé auprès de son président de refaire du centre, dans un délai raisonnable, un pourvoyeur de talents pour l’équipe première : « Si nous continuons à travailler sur cette lancée, d’ici deux ans, nous alimenterons l’équipe senior avec une dizaine de joueurs pros. Je m’engage en personne pour atteindre ce but. D’ailleurs, je l’ai mis noir sur blanc dans un rapport que j’ai remis au président du club.J’ai travaillé sur une nouvelle planification pour l’élite. Le nombre de séances d’entraînement sera doublé en plus du travail de musculation. On leur inculquera, entre autres, la culture de la gagne. A partir de la saison prochaine, l’équipe de l’élite disposera d’un staff technique professionnel à plein temps. C’est une première. Etant l’antichambre de l’équipe première, l’élite doit fonctionner comme les pros. C’est ma conviction”. C’est de bon augure pour le grand club tunisois. Cela éviterait sans doute aux Sang et Or de ne plus dépenser des millions d’euros en achats de jeunes joueurs venant du Nigeria ou du Ghana et même d’inverser la tendance en vendant à d’autres clubs tunisiens ou maghrébins les talents qui ne trouvent pas place dans leur effectif.
@cheikhmabele