Il n’y a pas de doute, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, est un peu dans l’oeil du cyclone de certains détracteurs. Notamment depuis le début difficile de l’équipe nationale dans la campagne du Mondial 2018. Le patron de la grande maison du football algérien a tenu à mettre les choses au point pour la première fois depuis longtemps. Car l’homme s’exprime rarement dans les médias locaux ou étrangers: “Je ne prête aucune attention à ce qui se dit sur moi ou sur l’équipe nationale . Moi, le plus important, c’est quand je sors dans la rue, je vois comment se comportent avec moi les citoyens et c’est là ma grande satisfaction”, a-t-il tranché lors d’une entretien accordé à la chaine El Haddef TV. Concernant la gestion des affaires de la FAF, il a mis au défi quiconque de trouver la moindre défaillance : » On n’a rien à cacher. Nous sommes une structure bien organisée et là où tout est contrôlé même par la FIFA. J’estime que nous n’avons aucun compte à rendre à personne, sauf à l’AG de la FAF. Lorsque je suis venu en 2001, j’avais l’ambition que d’ici dix ans le financement de la FAF devienne autonome. C’est ce qui a été fait. Et puis, il faut savoir que depuis 2009, la FAF n’utilise plus l’argent de l’État. On restitue plutôt cette somme afin que le MJS puisse aider d’autres fédérations de diverses disciplines. Nous avons nos propres ressources financières. On a également des rentrées d’argent qui nous viennent de la CAF et de la FIFA. Ajouter à cela, nous avons participé avec 450 milliards à l’emprunt obligataire qui vont rapporter des bénéfices. Cette somme était destinée à la construction d’un hôtel Sheraton ». voilà qui devrait refroidir les ardeurs de ses contradicteurs d’autant que le natif a tenu à préciser qu’il avait bien l’intention d’aller au bout de son mandat. C’est-à- dire jusqu’en 2018. Sans écarter l’idée de se représenter.
@Cheikh Mabele