Il y a du Neymar ou du Messi chez le milieu offensif algérien Yacine Brahimi lorsqu’il est dans une forme optimale. Ce qui n’a pas toujours été le cas perturbé qu’il le fut par les blessures ces trois dernières saisons. Sa science du dribble est indiscutable.Le Fennec peut-être terriblement dangereux dans le un contre un tant sa capacité d’élimination et de destabilisation est puissante.Dans un passionnant entretien au accordé au magazine français Onze-Mondial, il donne des éléments de compréhension de l’utilité du dribble: » . Dribbler, c’est bien, dribbler efficacement c’est mieux, a confié le natif de Paris, cette année, j’arrive bien à le faire. Certains pensent parfois qu’on dribble par égoïsme ou parce qu’on ne veut pas passer la balle ». `
Dans ce domaine du jeu, l’ancien joueur de Rennes estime que le droit à l’erreur, lié fatalement à la prise der risque, doit exister: « Il y a beaucoup de fois où j’ai fait le mauvais choix, je ne suis pas le meilleur joueur du monde. Parfois je faute, parfois je devrais la donner un peu avant, parfois je devrais la donner en une touche. Ça, je suis d’accord. Mais, parfois, je le fais parce que je veux mettre mon coéquipier dans la meilleure position possible. Quand ça passe, c’est extraordinaire et quand ça ne passe pas, tu dribbles trop. Il n’y a pas de juste milieu, ça bascule d’un extrême à l’autre ». Pour le grand bonheur du FC Porto, qui caracole en tête du championnat du Portugal, cette année la balance du dribble penche plus souvent du bon côté pour le Fennec. Pourvu que cela dure.
@Cheikh Mabele