La saison 2020-2021 sera-t-elle celle de la reconnaissance de l’immense talent de l’attaquant marocain Youssef En-Nesyri dans l’exigeante Liga ? En tout cas, le Lion de l’Atlas titulaire au FC Séville est parti sur le chapeaux de roue. S’il était déjà important dans le jeu, il est en train de monter en puissance au niveau de l’efficacité. En ayant inscrit son neuvième but en championnat, il est devenu un sacré atout pour l’entraîneur Julien Lopetegui. Conscient de son nouveau rôle au sein d’un groupe qui a l’habitude de se mêler à la bataille d’avant garde, le natif de Fès a fait le point dans un bel et long entretien accordé au site espagnol spécialisé digital Marca.com Morceaux choisis.
Son bilan de début de saison: » Je dirais que la réalité a dépassé les attentes. Quand vous débarquez à Séville, vous savez que vous arrivez dans un club avec des exigences quotidiennes élevées. C’est un club qui aspire à de grands objectifs : disputer la Ligue des champions, gagner une épreuve de l’UEFA et nous l’avons déjà gagnée. Et aujourd’hui, nous sommes en huitième de finale de lz Ligue des champions. Au delà de mes performances personnelles, le plus important est que l’équipe gagne et je travaille toujours dur pour cela, que je marque ou non. Si je marque, je suis heureux, à condition que cela serve à gagner un match. Mon travail va bien au-delà du but, dans ce Séville là. Et si je marque des buts, je pense, que c’est dû au fait que je me sens de plus en plus adapté et confiant ».
Sa relation avec Julien Lopetegui : » L’entraîneur m’a fait sentir important dès le premier jour.Cette saison, je marque des buts, mais le traitement, les exigences et la confiance de l’entraîneur restent les mêmes que lors de la saison précédente. Avec Lopetegui, si vous ne courez pas, vous ne jouez pas, non? La chance, c’est que je cours beaucoup … Je pense que c’est ce qu’exige le football moderne. Sans courir il est très difficile de gagner dans un football aussi physique et compétitif que celui que nous pratiquons aujourd’hui.
Jusqu’au pense-t-il aller ? « J’ai 23 ans, donc beaucoup de marge de progression, en objectifs aussi bien sûr. Il y a deux saisons j’avais marqué 11 buts, la saison dernière entre Leganés et Séville, j’en avais inscrit 10 … Cette année j’ai déjà marqué 9 buts en 21 matchs, donc je suis content, mais il reste encore beaucoup à faire. Comme je l’ai déjà dit, je me sens chaque jour plus intégré dans ce système, avec plus de confiance et je sens que je peux encore donner beaucoup plus. Avoir un entraîneur comme Lopetegui est sûr que je continuerai à m’améliorer.
Sa nouvelle réputation. »Je ne suis pas obsédé par la réputation que prend mon nom dans les médias et chez les recruteurs. Vraiment, je prends les choses doucement, avec une grande humilité. La seule chose que je ressens, c’est que je donne tout pour mon équipe à chaque match et que nous faisons un excellent travail. Si j’ai montré quelque chose, c’est que Youssef En Nesyri n’abandonne en aucun cas. Mais le nom qui doit sonner fort est celui du FC Séville.
Il dit merci au football. » Non, ni le destin ni le football ne me doivent rien, je dois beaucoup au football, car il m’a beaucoup apporté à seulement 23 ans. J’ai joué une Coupe du monde avec mon pays, j’ai gagné une Ligue Europa, je joue dans une équipe qui aspire à tout. Et bien sûr à un succès dans la grande coupe d’Europe, la Ligue des champions.
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