Il y a deux semaines, Islam Slimani a rejoint Fenerbahçe, le sixième club de sa carrière après la JSM Cheraga, le CR Belouizdad, le Sporting Lisbonne, Leicester et Newcastle. En Turquie, il compte se remettre en selle après avoir galéré en 2018 en Angleterre en raison de blessures récurrentes.
Reconnu et réputé pour sa formidable combativité tant en club qu’en sélection, le Fennec a enfin expliqué l’origine de cette hargne particulière qui le caractérise: » J’ai toujours envie de prouver , a-t-il confié au site interner dzfoot.com, et quand on vient d’Algérie il faut prouver plus que les autres, c’est ça le problème. Il y a des joueurs au pays qui ont le mérite d’être sortis pour jouer en Europe comme moi, Soudani, Halliche, Belkalem et beaucoup d’autres qui ont eu le mérite de sortir. Les gens pensent que c’est facile de quitter le pays pour aller en Europe mais ce n’est pas le cas, pour y arriver il faut travailler, avoir beaucoup de confiance en soi, c’est un peu pour ça que j’ai cette rage de jouer ,c’est par rapport à tout ce qu’on subit en Algérie. C’est aussi ma façon de jouer mais c’est aussi parce qu’ il faut être trois fois meilleur que les autres pour être à la hauteur aux yeux de certains ».
Dans le même entretien, le natif de Hammamet a dit tout le bien qu’il pensait de l’arrivée de Djamel Belmadi( « c’est un bon choix » ) à la tête de la sélection nationale algérienne. On saura cette semaine si le nouveau patron des Verts compte ou pas sur l’actuel meilleur buteur des Fennecs avec 26 buts et le deuxième joueur algérien et arabe le plus cher sur le marché des transferts (35 millions d’euros) derrière son ami et compatriote Riyad Mahrez (68 millions d’euros)
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