Il y a comme un aie de Didier Deschamps chez le sélectionneur algérien Djamel Belmadi. Il a de fortes convictions, des positions et des attitudes cohérentes et n’hésite pas expliquer ses choix lorsqu’ils paraissent incompréhensibles à ses interlocuteurs et à l’opinion publique. C’est ce qu’il a fait ce weekend pour commenter la sélection de l’attaquant Islam Slimani. Sachant que le joueur n’a pa disputé le moindre match officiel sous les couleurs de Fenerbahce depuis lundi trimestre.
Et la stratégie concernant le meilleur buteur en activité de la sélection est la suivante : « Il a déjà joué trois Coupes d’Afrique et deux Coupes du monde, sans compter tous les matches éliminatoires dans notre continent, a commencé par analyser le boss des Fennecs, j’ai bien conscience qu’Islam manque de compétition et n’a pas joué depuis le 22 février dernier, c’est-à-dire depuis près de trois mois maintenant. Mais il a quand même fait 25 matches et a inscrit 5 buts, et de ce fait ce n’est pas un joueur qu’on peut éliminer facilement ».
Avant de rappeler les états de service de l’ancien joueur du Sporting Lisbonne et son état d’esprit irréprochable : »En plus je ne comprends pas du tout cette cabale qu’on mène contre lui. Personnellement, j’ai énormément confiance en lui. Comme on dit, nul n’est prophète en son pays. Le football est amnésique et ingrat, mais on ne peut quand même pas oublier que ce même Slimani a été décisif avec cette équipe nationale à de nombreuses reprises et qu’il a donné de la joie à tout un pays et aux 42 millions d’Algériens. Aujourd’hui, je suis sûr et certain qu’il aura son utilité durant cette CAN. C’est un joueur qui fait mal et qui pèse sur les défenses adverses». En clair, Djamel Belmadi est convaincu que Slimani peut se transformer en un joker redoutable dans la dure bataille physique qui attend les Fennecs en Egypte. Même si Baghdad Bounedjah, qui marche sur l’eau depuis un an, sera l’atout numéro un de l’amenda offensive de son équipe .
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