Avec Houssem Aouar peut on vivre le même scénario qu’avec Nabil Fekir lorsque en 2014-2015 la France et l’Algérie se sont disputées les services du milieu offensif lyonnais ? C’est possible depuis que l’Algérie, par la voix de son sélectionneur Djamel Belmadi , a officialisé son intérêt pour sélectionner l’étoile montante des Gones. Comme en 2015, le premier à monter au créneau pour dissuader Aouar de faire le choix des Fennes est son employeur Jean-Michel Aulas.
La première salve du président de l’OL à l’occasion de la cérémonie du Ballon d’Or 2018. Interrogé sur le sujet, JMA ne s’est pas dérobé : «J’ai vu Houssem Aouar très rayonnant en compagnie de sa maman. Il a donné une très belle image de la France et de leur position, a-t-il commenté en conférence de presse, après, c’est un choix personnel. Il y a eu la même question par le passé avec Nabil (Fekir ndlr). Je profite de l’occasion pour dire que je ne suis jamais intervenu parce que j’ai mes propres convictions sur le sujet ».
Mais s’il n’intervient pas directement auprès du joueur comme il le précise, Aulas a la formule magique pour empêcher son prodige de faire « le mauvais choix « : Pour moi, l’essentiel, c’est que Houssem et sa famille soient heureux et qu’il puisse, concernant Houssem, exprimer son grand talent. Maintenant, si Didier Deschamps veut le bloquer, il peut faire un certain nombre de choses mais ceci étant pour avoir aussi une bonne relation avec la Fédération algérienne de football. Voilà, c’est comme les clubs qui veulent s’attacher les services des meilleurs joueurs, c’est celui qui va le plus vite qui est le plus efficace et qui a le meilleur contenu ou la meilleure expression du contenu qui réalise l’opération ».
Pour éviter un nouveau mauvais feuilleton, il faudra que le joueur désiré par les deux fédérations tranche sans état d’âme le plus vite possible.Même s’il a déjà un pied dans l’univers tricolore puisqu’il est international espoir et qu’il va certainement disputer son premier championnat d’Europe en juin 2019.
@Cheikh Mabele