Après avoir mené ses hommes à un bel exploit à Douala, dans l’antre Japoma, qui a été le cimetière des ambtions de l’Algérie lors de la dernière CAN, Djamel Belmadi a gardé un sang froid qui lui ressemble tant. Pas de triomphalisme chez le natif de Champigny et surtout pas d’excès d’optimisme S’il tire chapeau bas à son équipe pour son comportement « héroïque « , il n’est pas question de relacher la pression avant d’avoir fni le travail mardi soir à Blida sous les coups de 23 heures.
Belmadi ne veut surtout pas aussi qu’on minimise la qualité de l’adversaire affronté en déplacement.«Avec les Camerounais, a-t-il confié à l’issue de la bataille gagnée, l y a du danger partout, ils marquent beaucoup de buts. Quand ils s’installent dans notre camp ils deviennent redoutables. On a fait en sorte d’annihiler les situations qu’ils apprécient tant. Si je devais résumer le match de mon équipe en un mot ? Héroïque. Dans le sens où il fallait faire beaucoup d’efforts, s’adapter à un nouveau schéma. Dans des conditions climatiques difficiles, contre un adversaire coriace qui sait se créer des situations offensives, nous avons été héroïques ».
L’ancien entraîneur d’fl-duhail (Qatar) prévient les médias et l’opinion que le danger sera encore présent au stade Mustapha Tchaker même s’il sait que ses joueurs eux en sont conscients: » La qualification n’est pas encore obtenue. On a gagné la première bataille, il nous reste une deuxième qui va aussi être difficile Comme nous l’avons dit c’est une qualification à la Coupe du Monde et il faut passer par ce genre de moments ». Le boss techinique des Verts, qui a fêté sobrement son 46e anniversaire le jour du match à Douala, attend sans aucun doute que les Fennecs lui offrent uun billet validé pour un magnifique et prometteur séjour au Qatar en novembre et décembre prochains.
@Cheikh Mabélé.