Si Carlos Queiroz sans doute renseigné par son entourage égyptien de la grosse rivalité existante entre les Pharaons et les Fennecs fait comme si c’était un match oresque comme les autres, son homologque algérien, Madjid Bougherra, ancien acteur de cette rivalité, ne veut pas revenir sur le passé. Il préfère par contre demander a ses hommes de ne pas laisser leur meilleur état d’esprit dans les vestiaires.
Pour l’ancien capitaine des Fennecs et taulier des Rangers Glasgow la bataille ne peut se gagner que par une élevation du niveau dans tous les secteurs de la préparation et du jeu : « On a toujours joué l’Egypte dans des matches décisifs, a rappelé le natif de Longvic lors de la conférence de presse d’avant match, il y a une rivalité sportive importante. C’est un match qui doit se jouer sur l’état d’esprit avant tout, nous devrons faire preuve d’une solidarité extrême même si l’aspect tactique reste bien sûr important. Clairement, si nous voulons l’emporter, il nous faut élever notre niveau. Après, je ne suis plus joueur. C’est bien sûr différent d’affronter l’Égypte comme entraîneur parce que je ne peux plus extérioriser ma grinta comme avant. En tout cas, je vais transmettre ce que j’ai vécu face à cette équipe que nos joueurs n’ont jamais rencontré.»
Le boss de la sélecion algérienne A’ ne veut pas ressasser un passé que tous ses joueurs n’ont connu que par les oui dire ou dans les pages jaunies des magazines ou dans les archives des sites web. » Pour moi, ce qui s’est passé en 2009 ( les incidents ayant émaillé au Caire le match retour des barrages du Mondila 2010) c’est définitivement du passé. La rivalité sportive reste, bien sûr, mais ça reste et ça doit se limiter au domaine sportif. L’Algerie a récemment joué en Égypte sans problème et avec même un trophée au bout. ». Sacré Boughy !