Maintenant que le sélectionneur des Fennecs le Belge Georges Leekens a quitté la scène après un cinglant échec comme l’avaient fait avant lui le Serbe Milovan Rajevac et à dans une moindre mesure le Français Christian Gourcuff, le débat sur l’origine du prochain patron de la barre technique est à nouveau engagé. L’ancien milieu de terrain de l’équipe d’Algérie des années 80, Ali Fergani, a déjà pris position : » Le futur sélectionneur national doit impérativement connaître le football algérien et africain pour mener à bien sa mission, a-t-il confié à l’agence Algérie Presse Service, les responsables se sont trompés à trois reprises dans leurs choix, j’espère qu’il n’y en aura pas une quatrième ». Pour celui qui préside l’amicale des anciens internationaux algériens, il faudra choisir un entraineur local : » Sans citer de noms, il y a des techniciens algériens qui sont capables de diriger la sélection. » Par ailleurs, il pose une condition au choix d’un technicien étranger : » il doit être de classe mondiale ».
En parlant d’entraîneurs étrangers, Fergani en a profité pour rendre hommage à l’homme qui a fait gagner dimanche au Cameroun son cinquième titre africain : « Je prends l’exemple du Belge Hugo Broos, passé par la JS Kabylie et le NA Hussein-Dey, ce qui ne l’a pas empêché de mener le Cameroun en finale de la CAN-2017 au Gabon. Pourtant, certains disaient de lui qu’il était incompétent ». Cette dernière pique vise un dirigeant d’un club algérien de haut niveau qui avait brocardé le technicien allemand avant l’affrontement Algérie-Cameroun (1-1) lors de la première journée des éliminatoires du Mondial 2018.
@Cheikh Mabele