Même si cela semblait déranger son auditoire, le sélectionneur des Fennecs, Christian Gourcuff, a beaucoup insisté sur les conditions de jeu offertes déplorables offertes par la pelouse du stade d’Addis-Abeba : «L’état de pelouse était catastrophique et nous a beaucoup handicapés pour imposer notre jeu. Mais bon, le résultat est quand même positif, on accepte ce nul. Nous avons des joueurs qui se basent beaucoup plus sur le technique, a-t-il déclaré en conférence de presse, et dans de telles circonstances, on ne pouvait pas jouer. Dommage ! D’ailleurs, on n’a pas vu deux passes de suite sur le terrain. Moi, je n’ai vu que six buts. Des joueurs qui se basent beaucoup sur la technique ne pouvaient rien faire aujourd’hui. Yacine Brahimi et Ryad Mahrez ont éprouvé des difficultés. Walid Mesloub ne pouvait pas aussi s’y adapter”. Mais le technicien breton a reconnu tout de même tout de même que cela la maudite pelouse n’expliquait pas tout :” Le fait d’encaisser trois buts veut dire qu’on n’est pas exempts de tout reproche, a-t-il précisé, mais bon, on a eu les ressources nécessaires pour revenir au score ». Prochain rendez-vous pour lui et ses hommes le 3 juin prochain aux Seychelles d’où il faudra ramener le point qui manque encore pour composter valable pour le Gabon. La pelouse ne pourra pas être pire que celle d’Addis-Abeba.
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