Comme a son à habitude, le sélectionneur des Fennecs, Chrsitian Gourcuff, a abordé toutes les questions sans tabou et de façon très pédagogique. Il s’est attardé notamment sur les trois nouveaux appelés que sont Mehdi Jeannin, Mehdi Tahrat et Saïd Benrahma pour dire qu’ils leur laissera le temps de s’intégrer et de faire leurs preuves dans leur club respectif: » Ce sont trois jeunes joueurs avec lesquels nous envisageons travailler à long terme. Evidemment, ils ne viendront pas en sélection nationale dans la peau de titulaires, nous allons faire en sorte de les faire intégrer progressivement dans l’équipe type ». En fait c’est une sorte de pari sur l’avenir que fait le staff technique en pensant d’ores et déjà au renouvellement progressif d’un groupe qui vit pour le moment très bien.
Le technicien breton a expliqué que le contrat moral est clair entre lui et les “apprentis” Fennecs :” J’ai discuté au téléphone avec les trois joueurs. Ils se sont montrés très contents de porter les couleurs algériennes, tout en admettant qu’il leur restera un bon chemin à parcourir pour s’imposer en titulaires à part entière dans la sélection”, Par ailleurs, Gourcuff a évoqué pour la première fois son futur à la tête de l’équipe d’Algérie pour le lier clairement à une performance sportive: « La double confrontation de novembre prochain contre la Tanzanie ou le Malawi sera déterminante pour mon avenir avec la sélection algérienne, car le principal objectif qui m’a été assigné est de qualifier les Verts au Mondial-2018 ». Cela dit, il paraît évident que si les Fennecs devaient se montrer incapables d’intégrer la phase de groupes des éliminatoires du Mondial 2018, le contrat de confiance entre la Fédération algérienne et le sélectionneur deviendrait logiquement caduc. Ce serait même un accident industriel au vu des moyens humains et matériels dont disposent les Vert et Blanc depuis quelques années.
@2022mag.com