Alors que la Fédération algérienne de football (FAF) avait annoncé qu’elle se réunirait le 24 juin pour aborder entre autres sujets celui du limogeage du sélectionneur Rabah Madjer, le ministre de la Jeunesse t des Sports, Mohammed Hattab, a grillé la politesse à l’institution faîtière du football national pour annoncer la mise à l’écart de l’ancienne star du FC Porto.Il a en plus clairement présenté cette décision à venir comme une mesure de salut public : «Cela a été un devoir de prendre une telle décision car il s’agit de l’équipe nationale. Cette décision n’a pas été prise par vengeance ou pour justifier une incompétence, mais elle répond à des critères bien précis».
Enfonçant des portes ouvertes, Mohamed Hattab estime que Madjer a été un grand joueur mais n’est pas un bon technicien :«Le sélectionneur national est un ancien grand joueur, c’est une icône du football, mais en ce qui concerne l’entraînement, ça ne lui a pas réussi,malheureusement. Il faut qu’on tire des leçons car l’équipe nationale doit donner de la joie et du bonheur au peuple. Comme vous savez, chez nous quand il s’agit de l’équipe nationale tout le monde se sent impliqué, jeunes comme vieux, donc voilà c’est une décision qui répond à tout cela ». Le hic dans ce triste épisode, c’est de constater que les Fennecs ont perdu presque un an dans leur opération redressement et réhabilitation suite à la piètre phase finale de Coupe d’Afrique des nations et à l’amère campagne qualificative au Mondial 2018.L’Algérie ayant terminé quatrième et dernière de son groupe derrière le Nigeria, la Zambie et le Cameroun.
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