Alors que le président de la Fédération algérienne de football Kheireddine Zetchi s’est donné encore quelques jours pour annoncer l’arrivée du prochain sélectionneur des Fennecs, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould-Ali, pousse à la roue en exigeant la rapidité et le choix de l’excellence. Car, selon lui, il y a urgence:« Le nouveau bureau de la Fédération algérienne de football est souverain, a tenu à préciser le ministre à l’occasion d’une cérémonie de remise d’aides financières à des clubs amateurs, son président a déclaré que le futur entraîneur sera connu les dix prochains jours. Il va falloir faire vite, car l’équipe nationale se doit de reprendre le travail en prévision des prochaines échéances, à savoir les éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2019 et les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 »
Al ‘évidence, le ministère de tutelle ne veut pas faire une croix sur une qualification au Mondial 2018 : » l’Algérie se doit de faire en sorte d’assurer sa présence lors de la CAN 2019. Il faudra ramener un grand entraîneur à la hauteur du potentiel de notre sélection. La FAF doit donc mettre les moyens pour que le prochain entraîneur réponde aux critères et sache, par la même occasion, mener l’équipe à la Coupe d’Afrique. Il faudra un entraîneur en mesure de conduire l’EN à se battre, en dépit de la difficulté de la mission, dans les éliminatoires du Mondial 2018 « . En vérité, si la tache concernant la qualification pour CAN 2019 parait largement dans les cordes des Fennecs, celle qui mène à la Russie semble bien aléatoire. Pour espérer valider leur billet, les coéquipiers de Riyad Mahrez sont condamnés à réaliser un sans faute: 12 points sur 12 encore en jeu, et miser sur une ou deux contreperformances de leurs concurrents: Nigeria, Cameroun, Zambie. Un défi colossal.
@Cheikh Mabele