Dans un entretien publié par le quotidien algérois Liberté, complètement orienté sur le départ du sélectionneur Christian Gourcuff, l’entraîneur Georges Leekens, a clairement fait acte de candidature pour prendre la relève à la tête des Fennecs. A la question du journal: » Quels sont les critères que doit remplir le futur, coach ? », le belge a répondu : “Mon profil (rires). Je connais l’Algérie, le public algérien, les joueurs de l’équipe nationale, la culture, la presse et l’Afrique. Je connais parfaitement le président de la Fédération Raouraoua, un grand homme, avec lequel j’entretiens de bons rapports. Il a mon numéro, il n’a qu’à m’appeler”. Clairement séduit par le potentiel que possède aujourd’hui l’équipe d’Algérie et les perspectives sportives et médiatiques qu’elle offre, l’actuel entraîneur de Lokeren en Jupiler League fait son auto-portrait : “Il existe un projet d’avenir en sélection nationale, ce genre de challenge me motive. Pour revenir à la première question, je dirais que la FAF doit choisir un entraîneur ayant déjà travaillé en sélection. Il doit être un mondialiste qui a déjà exercé en Afrique. Ce n’est pas tout. Le futur entraîneur doit avoir des connaissances sur la culture algérienne et la mentalité des Algériens. L’Algérie a besoin d’un grand entraîneur, un tacticien car elle possède une équipe constituée par des éléments de valeur. Elle a fait un malheur au Mondial du Brésil et je sais très bien qu’elle a les moyens de faire mieux en Russie”.
N’en jetez plus. Il reste à savoir si le président Mohamed Raouraoua, qui a dit vouloir prendre son temps pour choisir le futur patron des Vert et Blanc en vue notamment de la CAN 2017 et du Mondial 2018, pense à un homme qui a roulé sa bosse en Afrique avec plus ou moins de succès, ou s’il souhaite faire du neuf et placer la barre beaucoup plus haut. Ancien sélectionneur des Diables Rouges de Belgique (1997-1999), de l’Algérie (2003) et de la Tunisie (2014-2015), Leekens a également connu une courte expérience malheureuse à la tête du club saoudien Al Hilal Ryad en 2009.
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