Depuis mardi, Christian Gourcuff a retrouvé la France après avoir résilié à l’amiable le contrat qui le liait à la Fédération algérienne de football (FAF) jusqu’en juillet 2018. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas attendu longtemps pour envoyer quelques piques et livrer quelques saillies au football algérien dans les colonnes du quotidien hexagonal, l’Equipe. Il a donné quelques unes des raisons qui l’on poussé à quitter Alger : “ Il y a eu une dégradation dans l’environnement de l’équipe nationale. Ce n’est pas un problème de pression. Mais à un moment donné je ne cherche pas la gloire, l’argent et je ne suis pas imperméable à la bêtise.Il y a eu des trucs complètement aberrants au niveau médiatique. La presse et le vice, ça compose un drôle de cocktail même si ce n’est pas spécifique à l’Algérie. De manière générale, je ne me retrouvais pas du tout dans ce contexte. Je me sentais en décalage. À l’automne dernier, il y a eu une forme de rupture. J’en ai tiré les conséquences ».
Puis, l’ancien sélectionneur des Fennecs évoque la violence qui entoure le football algérien: “ Même si les relations humaines étaient riches car beaucoup de gens sont sensibles au football dans ce pays. En Algérie, il y a un tel contraste entre cette richesse humaine vécue au quotidien et la violence rencontrée dans le football…Le football est pris en otage”. Le technicien breton a également mis le doigt sur le travail de fond qu’on lui avait demandé de faire et des promesses que la FAF lui avait faite en ce sens et la réalité qu’il a rencontré. Notamment le volet de la formation en général et celle “spécifique” des cadres. Les clubs également ont en pris pour leur grade: “ C’est très compliqué. J’ai découvert un environnement violent dans les stades”. Personne ne sait si dans l’accord à l’amiable trouvé dimanche, le Français était tenu à un minimum de confidentialité ou pas, mais les dirigeants du football algérien, Mohamed Raouaraoua particulièrement, sont condamnés tout de même à donner leur analyse et leur version des faits.
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