L’attaquant international algérien Riyad Mahrez a vécu une année 2016 incroyable. Passant de l’anonymat relatif du débutant dans la compétition de haut niveau à la célébrité mondiale. Tout cela grâce à son titre de champion d’Angleterre avec Leicester et de meilleur joueur du championnat le plus côté de la planète, la Premier League anglaise. Dans un entretien émouvant de sincérité accordé à Sky Sports à la veille de son départ au Gabon, le Foxe a raconté comment il vit la nouvelle forte pression de la notoriété dans son pays: « J’avais l’habitude d’aller en vacances pour voir ma famille là-bas et j’y vais toujours. J’y étais e juin de l’année dernière, mais maintenant c’est différent parce que je dois me cacher. C’est difficile. Même quand je suis chez ma tante et chez mon oncle, il y de grandes files d’attente. Je dois faire des photos, encore des photos et plus d’images ».
Cette popularité complique sa vie, lui dont l’humilité, la simplicité sont des vertus cardinales: » Certaines personnes font 400 ou 500 km pour venir me voir et me disent: » S’il te plaît, je veux juste une photo.Je suis là, donc tu dois la faire. Et je ne peux pas refuser, autrement c »est comme si je leur disais vous êtes venus pour rien. Mais malheureusement, je ne peux pas contenter tout le monde. Tu comprends ce que je veux dire ? Je ne peux pas faire plaisir à 5000 ou 10 000 personnes ». Désormais, le natif de Sarcelles est tourné vers la Coupe d’Afrique des nations qu’il aimerait bien remporter histoire de rendre hommage à ce père qu’il a perdu à l’âge de 15 ans et qui repose désormais au cimetière de Beni Snous. Non loin de la frontière avec le Maroc. On vous laisse imaginer le niveau qu’atteindrait la popularité du Fennec si ses coéquipiers et lui avaient la bonne idée de revenir à Alger le 5 février prochain avec le trophée continent dans les bagages.
@Cheikh Mabele