Reçu en grande pompe par la municipalité de Sarcelles, sa ville de naissance, pour fêter sa deuxième étoile de champion d’Afrique avec l‘Algérie, Riyad Mahrez était revenu sereinement auparavant, dans un entretien accordé au journal spécialisé L’Équipe, sur sa passe d’armes avec des représentants du Rassemblement national français (ex-FN) par tweets interposés au sujet des manifestations des supporters algériens dans l’Hexagne dont certaines avaient, il est vrai, dégénéré : «Je l’ai fait sur le moment parce que je sentais qu’il fallait le faire, a expliqué le capitaine des Fennecs et attaquant de Manchester City, bon, ça a fait un gros buzz. Mais c’est tout, on va s’arrêter à Mahrez le footballeur, je pense que c’est là où je suis le plus légitime, je ne fais pas de politique ! Il fallait lancer un message, il fallait vraiment le faire, mais soft… (sourire) Ça ne sert à rien de mettre de l’huile sur le feu, d’attiser la haine. Il faut se mettre au-dessus d’eux. Il n’y a pas d’un côté les Algériens, de l’autre les Français… On est tous ensemble. C’est pour ça que je tweetais les deux drapeaux. Je joue pour l’Algérie, je suis né et j’ai grandi en France».
Mai attention, celui qui avait été élu meilleur joueur d’Angleterre par ses pairs en 2016 alors qu’il évoluait sous les couleurs de Leicester City ne veut pas passer pour un politique tout simplement qu’il ne s’estime pas légitime et qu’il seulement usé de sa parole pour dédramatiser une situation ponctuelle : «Je l’ai fait sur le moment parce que je sentais qu’il fallait le faire. Bon, ça a fait un gros buzz. Mais c’est tout, on va s’arrêter à Mahrez le footballeur, je pense que c’est là où je suis le plus légitime, je ne fais pas de politique ! Il fallait lancer un message, il fallait vraiment le faire, mais soft… (sourire) Ça ne sert à rien de mettre de l’huile sur le feu, d’attiser la haine. Il faut se mettre au-dessus d’eux. Il n’y a pas d’un côté les Algériens, de l’autre les Français… On est tous ensemble. C’est pour ça que je tweetais les deux drapeaux. Je joue pour l’Algérie, je suis né et j’ai grandi en France».
Pour rappel, le Fennec avait répondu via de façon soft et un peu décalé son compte Twitter d’abord à un élu du Rassemblement National, Julien Odoul, ensuite au maire de Béziers, Robert Ménard auteur d’une déclaration agressive destinée aux supporters alg&érien qui avaient défilé en Franc en signe de Joe après les différentes qualifications de leur équipe en Coupe d’Afrique.