Le gardien de but de l’équipe d’Algérie, RaIs Mbolhi, a affronté sans ciller les micros et caméras en conférence de presse pour fair une analyse à chaud de la déroute de son équipe à Constantine face à la Zambie (0-1) qui officialise l’élimination du Mondial 2018 deux journées avant la phase de groupes. Sorti sur blessure et remplacé par , le sociétaire du Stade de Rennes a tenu à prendre la défense du sélectionneur Lucas Alcaraz : On peut trouver toutes les explications possibles, mais la réalité est là. L’entraineur n’est pas responsable. Il ne joue pas. C’est nous qui sommes sur le terrain et nous n’avons pas fait le travail. Le coach nous a donné ses consignes, sa façon de faire, mais nous n’avons pas assuré sur le terrain. Je vois que beaucoup parlent du coach, mais je le redis, le problème, ce n’est pas lui. Les joueurs n’ont pas fait le travail sur le terrain et on n’a pas à fuir ça. Nous devons assumer nos responsabilités.»
L’homme aux 54 sélections mais qui joue si peu en club, a également pointé du temps l’absence de combativité du groupe : » Aujourd’hui,, il y a plus de talent intrinsèque dans la sélection, mais avant, il y avait cet esprit de combattant qui faisait la force de l’ancienne génération. C’est vrai qu’on l’a perdu aujourd’hui. On doit se réveiller et revenir aux fondamentaux qui faisaient notre force. On doit désormais se tourner vers l’avenir, mais sans oublier de faire l’analyse de ce qui n’a pas marché. » Se tourner vers l’avenir, oui, mais les dirigeants du football algérien devront trancher sur les grandes questions: comment, avec qui et pour quels objectifs. Le débat ne fait que commencer en Algérie.