Plus les années passent, plus la Fédération algérienne de football chasse en Europe les meilleurs joueurs de l’équipe nationale et plus le débat autour de la place réserve (ou pas) aux joueurs locaux s’épaissit. Un débat dont le président de la FAF, Mohamed Raouraoua ne voit pas l’utilité à l’heure actuelle. «Il ne faut pas accuser les joueurs de la sélection de manque de nationalisme car ils aiment le pays. Ils ont beaucoup donné à l’Algérie à travers la qualification aux deux Coupes du monde, a-t-il confié à la television nationale, je dirais même qu’ils aiment l’Algérie mieux que certains. Ceux qi nous accusent aussi d’avoir lésé les locaux en sélection, qu’ils nous forment des Feghouli, Mahrez et Bentaleb. Ce sont des accusations gratuites”. Il est vrai que le président met le doigt là où cela fait mal en pointant les défaillances du système de formation en principe assurée par les clubs de l’élite”. Autre pique indirecte destinée aux anciens – notamment certains de la génération 1982-1986 – qui montent au créneau chaque fois que les Fennecs trébuchent sur une marche: “«Nous avons une très bonne équipe qui a beaucoup de qualité. Cette équipe nous a rendu tous heureux lors de la Coupe du monde 2014. Il ne faut pas donc être ingrats envers elle. Puis, c’est l’équipe de l’avenir. L’équipe des années 80 fait partie du passé. Donc, il faut encourager cette équipe”. Pour rappel,le dernier en date à avoir dégainé après Algérie-Cameroun, est Rabah Madjer l’ancienne star du FC Porto.
@Cheikh Mabele