Deux jours après l’élimination de l’Algérie du Mondial 2022, le pays est loin de s’en être relevé. La déception ressemble à un gouffre sans fond et les critiques fusent de partout. La chasse aux « responsables » de la défaite est lancée. Mais la direction de la Fédération ‘a pas attendu le tsunami pour rendre les clés. Président et bureau fédéral ont démissionné. Le patron de la FAF, Charaf Eddine Amara, a tenu une conférence de presse pour expliquer son départ et faire un premier bilan de son court régne du côté de Dely Brahim.
De cette sortie devant la presse, on retiendra que l’ancien boss du CR Belouizdad à fait un voeu : que le sélectionneur Belmadi pousuive son aventure sur le banc d’Al-Khadra. Un vrai et sincère plaidoyer : « Le coach national, Djamel Belmadi et son staff sont dévoués à leur travail et le pays. Ils n’ont jamais rechigné sur les efforts pour l’équipe nationale . Ils ont fait d’énormes sacrifices et tout le monde peut en témoigner, moi et le bureau fédéral en premiers. Mais je reste persuadé qu’avec leurs compétences et leur état d’esprit qu’ils vont poursuivre dans cette bonne direction. Il faut que Djamel Belmadi et son staff continuent leur travail qui a commencé depuis plus de trois ans maintenant. J’espère, et c’est ce que j’ai dit au coach national, qu’ils poursuivent l’aventure avec l’EN et je suis certain qu’en restant, il va rallumer de nouveau la flamme pour aller encore plus loin. J’ai vu dans cette équipe des champions, des compétiteurs et des gagneurs qui veulent toujours des victoires et la réussite ».
Une chose est sûre, Amara, très ému et clairement touché par la tournure des événements, gardera longtemps les sequelles de cette terrible désillusion. Lui qui affirme recevoir mille insultes par heure sur son téléphone sans compter les menaces depuis qu’a retenti le coup de sifflet final de la bataille perdue contre le Cameroun.
@Cheikh Mabele