La génération des années 1980 -1990 semble bien partie pour prendre le pouvoir à la tête de l’équipe nationale algérienne. En effet, après le limogeage de l’Espagnol Lucas Alcaraz il y a une semaine, deux noms avaient été cités pour assurer la relève. Ceux de Djamal Belmadi et de Rabah Madjer. Le premier, qui entraîne depuis quelques saison Lekhwiya au Qatar, aurait décliné pour des raisons familiales.Le second serait prêt à se lancer en dépit du rejet d’une bonne partie de l’opinion publique. Mais sa nomination devrait être officialisée dans les prochains jours. On connaît même les adjoints qui l’accompagneront dans l’opération réhabilitation des Fennecs. Il s’agit deux anciens internationaux: Méziane Ighil et Djamal Menad.
Ce dernier a confirmé qu’il a eu un échange avec le champion d’Afrique 1990 : » Madjer m’a appelé, il y a quelques jours, et on a discuté au sujet d’une éventuelle collaboration, a-t-il confié au site algérien lebuteur.com On va se rencontrer dans les prochains jours pour essayer de trouver un accord et évoquer des objectifs. On doit aussi parler de la répartition des tâches entre tous les membres du staff technique.C’est un honneur pour moi de contribuer à la renaissance du football algérien. Madjer est une icône, sur le plan national et même international. Il a beaucoup donné à l’Algérie et ça ne me dérange pas de figurer dans son staff. » Mais ceux qui devront s’inquiéter de l’arrivée de l’ex joueur du FC Porto, qui n’a plus entraîné une équipe depuis 2003, ce sont les nombreux expatriés. Consultant de luxe pour des chaînes arabes, Rabah Madjer n’a jamais cessé ces dernières années de fustiger l’appel massif fait aux joueurs professionnels nés et évoluant en Europe.
@Cheikh Mabele