Alors que le Prince Ali, l’un des cinq candidats à la présidence de la FIFA, s’était inquiété publiquement de l’accord de coopération récemment signé à Kigali entre la Confédération africaine et celle de l’Asie, considérant qu’il était le prélude à une entente entre les deux continents dans la perspective de l’élection, le patron du football africain Issa Hayatou lui a répondu sèchement et de façon cavalière : « On est libres de supporter qui on veut. La dernière fois, nous étions derrière Blatter et l’UEFA avait supporté Ali. Il n’a rien dit à ce moment-là, a-t-il confie jeudi au quotidien français l’Equipe, les textes paraphés avec l’Asie devaient être signés au congrès de la FIFA à Zurich. Ça n’a pas été fait à cause des arrestations. Ensuite, je suis tombé malade (…). Mais qui est le prince Ali ? S’il veut aboyer, c’est son problème. Je ne veux pas entrer dans la mêlée, tout simplement. Et on votera pour qui on veut. Si aujourd’hui on décide de supporter Salman, c’est un crime ? Qui peut nous empêcher ? « Il faut rappeler que le dirigeant camerounais est président de la FIFA par intérim depuis le 8 octobre 2015.
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