C’est un discours plutôt musclé et en tout cas offensif que le président Gianni Infantino a prononcé en ouverture du 67e congrès de la FIFA qui s’est ouvert jeudi à Manama la capitale du Bahreïn. Offensif contre ce que l’Italo-Suisse considère comme du FIFA bashing alors que selon lui le gouvernement du football mondial a changé profondément : « La nouvelle FIFA » est une « démocratie, pas une dictature, a-t-il tranché. Répondant aux critiques contestant le non renouvellement deu mandat de deux responsables de la commission d’éthique, Infantino a expliqué que l’institution est entrée dans une nouvelle ère de gouvernance : « Nous reconstruisons la réputation de la FIFA après tout ce qui est arrivé (…) S »il y a quelqu’un dans cette salle qui veut en profiter pour s’enrichir, qu’il quitte le football maintenant.
Réagissant sans doute à la déclaration du Suisse Cornley Borbély qui avait déclaré que la suspension de l’activité de la commission était » un revers dans la lutte contre la corruption » et signifiait « de facto la fin des efforts de réforme de la FIFA ».Le successeur de Sepp Blatter rejette le » FIFA bashing qui est devenu un sport national ». Avant d’enfoncer le clou: » Nous sommes des gens nouveaux qui agissons par les actes et non par les mots « les experts qui par le passé ont été été grassement payés pour réformer la FIFA. Mais qu’ont-ils fait ? Ils ont simplement validé un système qui ne marchait pas ». En quelque sorte, c’est encore règlement à OK Corral du côté de Zurich; Le soufflé n’est pas complètement retombé.
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