Le Prince Al bin Al Hussein demeure un opposant acharné au toujours président de la FIFA, Sepp Blatter. Le dirigeant jordanien vient de réagir avec vigueur à la nomination d’une task force présidée par une personnalité indépendante et chargée de préparer les réformes structurelles de la FIFA avant la nouvelle élection prévue le 26 février 2016 : « Nous avons besoin d’une procédure claire, de délais clairs, d’un mandat clair », a-t-il expliqué, dans les colonnes de l’Agence France Presse. “Et tout cela devrait être le fait d’un nouveau président. Même si les réformes sont bienvenues, et nécessaires, elles sont le mandat du nouveau président, pas de l’ancien. » Avant de contester la pertinence des délais de cette réflexion: “Comment cette task force peut-elle mener des changements significatifs dans des délais aussi courts ? Il ne peut y avoir de solution rapide sur des sujets clairement structurels.” En clair, le candidat battu de la dernière élection, qui pense certainement se représenter, ne veut d’un ver laissé dans le fruit par la direction sortante.
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