Le Prince Ali Bin Bin Al Hussein, premier candidat déclaré à la présidence de la FIFA dont l’élection est prévue le 26 février 2016 a entamé une tournée en Afrique avec une première étape à Dakar. Lors d’une conférence qui a réuni de nombreux médias internationaux, il a réitéré sa volonté de faire de la FIFA un organisme d’une grande transparence : « Le football est le sport le plus populaire au monde. La réputation de l’organisation est à l’inverse. Nous pouvons changer ça et l’élection à venir est cruciale”, a-t-il martelé. Avant de poursuivre: « On ne peut pas avoir une organisation qui cultive le secret. Les gens doivent pouvoir lui faire confiance ».Je crains que si nous ne’y parvenons pas, il n’y ait beaucoup de voix pour réclamer une autre organisation que la FIFA. Or, je pense le contraire: nous devons la sauver ». Dans son projet, le dirigeant jordanien compte bien accorder au continent noir une place de choix: « L’Afrique est cruciale pour faire ce qu’on veut faire, développer le football. On a besoin de développer les infrastructures en Afrique, les stades, les équipements. Le potentiel ici est absolument incroyable. Le moment venu pour l’Afrique de jouer un rôle dirigeant » En débutant sa campagne en terre africaine, le Prince Ali ne s’est pas trompé, car le football africain pèse lourd en matière de voix: 54 sur les 209 que compte le réservoir électoral de la FIFA.
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