Alors que les Lions de la Mésopotamie s’apprêtent à affronter l’Arabie Saoudite en amical le 28 février à Basra, une première en 40 ans, l’Irak espère que la FIFA lèvera enfin l’interdiction qui pèse sur elle de disputer des matches internationaux officiels dans ses stades. L’embargo imposé par l’instance faîtière du football mondial, pour des raisons de sécurité, date de la guerre du Golfe déclenchée par les Américains en 2003. La sanction avait levée brièvement en 2012 pour un match Irak-Jordanie à Arbil dans la province du Kurdistan, mais un incident technique (panne électrique) avait amené la FIFA à réinstaurer l’interdiction.
Dans une récente déclaration, le ministre irakien de la Jeunesse et des Sports, a estimé que la réception de l’équipe saoudienne peut contribuer à changer la donne: « La politique est présente dans tous les domaines, et l’Arabie saoudite a un poids politique majeur, a confié Abdulhussein Abttan, La présence de l’équipe saoudienne en Irak signifie beaucoup pour nous. J’espère que ce match va inspirer d’autres équipes nationales à se rendre en Irak, ce qui aidera à soutenir notre cause pour une levée totale de l’interdiction des matches de la FIFA dans nos stades. Nous comptons aussi sur les équipes de Bahreïn, du Qatar et de l‘Iran, qui ont toutes une influence politique dans le sport ». Par ailleurs, le dirigeant irakien a promis que les efforts de remise à niveau des installation sportives se poursuivra sans relâche afin d’offrir les meilleures conditions de la pratique du football de haut niveau. Pour le moment, la FIFA n’a pas fait de commentaire sur le cas irakien.