Alors que vendredi le congrès de la FIFA élira son nouveau président, l’ancien patron de l’UEFA, Michel Platini, suspendu six ans et donc exclu de la course dont il était le présumé favori, s’est exprimé dans les colonnes du quotidien L’Équipe. L’ancien Ballon d’Or européen estime, un tantinet fataliste, que ce n’était pas son destin d’être président de la FIFA. Sinon, précise-t-il, son moral est solide et il a bien l’intention défendre ce qu’il a de plus précieux: son honneur : «Je ne vais pas me suicider, a-t-il assuré à notre confrère Étienne Moati, je ne suis pas sous Lexomil (médicament pour vaincre l’anxiété). Mon destin n’était pas d’être président de la FIFA, mais d’être en équipe de France. Je ne suis pas un politique, je suis un homme du football. Et aujourd’hui, je suis bien. Mais je me battrai jusqu’au bout contre l’injustice, pour être blanchi, car je n’ai absolument rien fait de mal». Dans le même entretien à paraître le jour de l’élection, Platini évoque, entre autres sujets, les différents candidats et l’avenir de la FIFA.
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