Que ses adversaires le comprennent une fois pour toutes, Michel Platini ne lâchera jamais le morceau. Lui qui avait été empêché de participer à l’élection présidentielle de la FIFA en 2016, puis suspendu par cette m^me institution pour un paiement contesté reçu de l’ancien boss du football mondial Sepp Blatter, estime toujours qu’il y a eu un complot pour l’empêcher d’accéder au trône du football planétaire.
Le Français profite des soupçons de collusion avec le procureur général suisse Michael Lauber pour demander à Infantino de quitter son poste : « Je pense que Lauber a conscience qu’il a franchi la ligne rouge. Infantino, lui, devrait à mon sens remettre son mandat, a confié l’ancien numéro 10 de la Juventus Turin dans un entretien accordé au magazine suisse « L’Illustré », mais le problème, c’est qu’il est devenu président de la Fifa par un habile concours de circonstances, en opportuniste, sans avoir de légitimité particulière. Il va donc tout faire pour s’accrocher à son poste. Le fait que j’aie été victime d’un complot est pour moi une évidence. En 2016, la présidence de la Fifa aurait dû me revenir à une très large majorité, tout le monde le sait. Il semble que Gianni Infantino ait habilement combiné, au début de l’été 2015, pour faire en sorte que je sois écarté de la course à la présidence de la Fifa, par des accords de circonstance passés en coulisse ».
Pour le moment, c’est silence radio du côté du patron de la FIFA. Mais si jamais le procureur Michael Lauber est destitué par l’Assemblée Fédérale Suisse, c’est un autre match qui débutera pour Gianni Infantino.
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