Depus que l’épidémie du coronavirus est venue mettre une chape de plomb sur les activités humaines, nombreux sont les dirigeants qui prédisent, tous secteurs confondues, un vent de réformes. Avec un slogan qui ressemble à un « plus rien ne sera comme avant « . Le football n’y échappe pas. En tout cas, c’est le message qu’a voulu Fare passer la FIFA par la voix de son président dans un entretien accordé au quotidien italien La Gazetta dello Sport: « Oui, le football est en danger de récession, a confié Gianni Infantino, une évaluation de l’impact économique mondial est nécessaire. Nous ne savons pas quand tout reviendra à la normale. Mais regardons les opportunités. Nous pouvons peut-être réformer le football mondial en prenant du recul. Avec différents formats. Moins de compétitions mais plus intéressantes. Peut-être moins d’équipes, mais un meilleur équilibre. Moins de matchs pour protéger la santé des joueurs, mais des rencontres plus compétitives. Ce n’est pas de la science-fiction, parlons-en ! »
Pas de la science-fiction ? Rien n’est moins sûr, car l’homme qui tient ce discours est le même qui fait des pieds et des mains pour faire admettre la formule d’un Mondial à 48 équipes dès 2022 alors qu’il avait déjà poussé à la roue pour qu’elle soit adoptée dès 2026. Le président de l’institution faîtière du football planétaire est également l’homme de la réforme due Mondial des clubs qui propose une compétition XXL dès 2021 et dont il affirme dans le même entretien qu’il n’est pas question de l’annuler : » « On devra décaler le Mondial des clubs, admet-il du bout des lèvres, on verra si la nouvelle formule aura sa première édition en 2021, 2022 ou 2023. La Coupe du monde des clubs et la Coupe du monde sont la seule source de revenus pour la majorité des Fédérations. Sans elles, dans plus d’une centaine de pays, il n’y aurait pas de championnats, de secteurs jeunes, de football féminin, de terrains. » Comprenne qui pourra.
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