La question de l’arbitrage est une rengaine chez les entraîneurs des deux géants égyptiens, Al Ahly et le Zamalek, chaque fois qu’ils sont engagés dans des compétitions africaines. Et c’est tout a fait logiquement que le coach du Ahly, Hossam El-Badry, a ressorti cet argument à la veille d’affronter le WA Casablanca en match retour de la finale de la Ligue des champions : « J’espère que la performance de l’arbitre sera au niveau du jeu et que la justice sera le seul critère dans la prise de décision », a-t-il prévenu dans les colonnes du site officiel du club cairote. Cette inquiétude vient avant même le sujet des blessés qui peuplent l’infirmerie avec notamment trois cadres concernés, en l’occurence Nabil Maaloul, Hossam Ashour et Salah Gomaa.
En outre le boss technique des octuples champions d’Afrique n’en démord pas, son équipe aurait dû gagner chez elle il y a une semaine : « L’équipe n’a pas eu de chance au match aller, même si les joueurs ont beaucoup travaillé et ont eu une plus grande possession de balle. Les joueurs et le staff technique ont un grand désir de revenir au Caire avec le titre et de se qualifier pour la Coupe du Monde des clubs de la FIFA. » On peut comprendre les précautions oratoires d’El-Badry, car les enjeux de cette finale sont énormes pour les Red Devils. En effet, hormis, le prestige d’un neuvième titre continental, il y aussi et surtout cette cagnotte financière alléchante promise à tous les participants aux participants de cette compétition FIFA programmée à Dubai en décembre prochain.On peut y ajouter une pression populaire inimaginable comme en a témoigné mardi l’affluence des supporters à une séance d’entraînement qui a failli tourner au drame parce que les organisateurs ont été dépassés par le nombre.
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