La campagne pour l’élection du président de la Fédération française de football (FFF) prévue le 18 mars est entrée dans la ligne droite. Le boss sortant, Noël Le Graët, qui a sur sa liste le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, part favori. Mais en face, il aura au moins un adversaire redoutable, en l’occurrence, le Nancéen Jacques Rousselot, soutenu par le Franco-Algérien Jamel Sandjak, président de la puissante ligue d’Ile de France. Ce dernier vient d’être taclé de façon cavalière par Noël Le Graët dans un entretien paru vendredi dans les colonnes du quotidien l’Equipe au sujet de sa « méconnaissance des dossiers » notamment concernant le contrat liant Nike à la FFF: » Je ne sais pas où il est allé chercher cela (ndlr, le chiffre de 50, 5 millions d’euros), a-t-il ironisé, le contrat de Nike est de 38 millions d’euros minimum en cash par an pendant huit années, plus 7,5 millions d’euros de matériels pour les équipes de France et la Coupe de France à partir du 4ème tour. Et enfin, 5 millions d’euros pour le football amateur, ce qui n’existait pas. Je ne me permettrais pas de le dire si ce n’était pas vrai et Nike me contredirait. C’est le plus beau contrat du monde. M. Sandjak n’aurait pas su faire cela, quand je vois les petits contrats qu’il signe avec sa Ligue. Il n’a pas de conseils à donner. » Et pan! Il faudra sans doute s’attendre à une réplique du natif de Paris qui fait un excellent travail en Ile de France et agagné le respect des représentants de la Ligue qui compte le plus grand nombre de licenciés en France.En décembre 2016, il avait été réélu pour 4 ans avec 68,56% de voix. Il pourrait aussir rappeler que le produit équipe de France est certainement beaucoup plus facile à vendre à l’international que les clubs et compétitions régionales en grande partie amateurs.
@Cheikh Mabele