Après l’élimination de son équipe au stade des demi-finales par le Tout Puissant Mazembe (TPM), l’entraîneur du FUS Rabat, Walid Regragui, fidèle à lui-même, ne s’est pas caché derrière de fausses excuses pour expliquer son échec. Pour l’ancien joueur de , le champion congolais était tout simplement plus fort : « Le FUS est tombé sur une très bonne équipe, bien organisée avec des bons joueurs qui vont très vite devant, a-t-il confié en conférence de presse, l’équipe congolaise mérite sa qualification. Le TPM n’a pas été inquiété plus que ça, on ne s’est pas créé beaucoup d’occasions car il était bien en place et solide. Au dernier quart d’heure de jeu, avec ses contre-attaques, il aurait même pu nous tuer. Je n’ai pas de regrets parce que l’on est tombé sur plus fort. »
L’entraîneur de la formation rbatie a même reconnu l’échec de ses choix tactiques face au détenteur du trophée continental, un adversaire madré et à l’expérience internationale avérée.« En tombant face à des internationaux très appliqués tactiquement, nos tactiques ont échoué. En essayant de les piéger sur les deuxièmes ballons, ça n’a pas marché, le TPM est resté solide et très intelligent. Le TPM nous a montré nos limites. Athlétiquement, nous n’avons pas été à la hauteur de cette équipe. Contre un des meilleurs clubs du continent, nous acceptons la défaite. La Coupe de la Confédération n’était pas une priorité. Face au TPM, ce n’était qu’un match joker après une qualification en quart de finale face au CS Sfaxien. » L’honnêteté intellectuelle de Walid Regragui est tout à son honneur. Avoir mené cette équipe du FUS deux fois de suite dans le dernier de la Coupe de la CAF n’est pas un mince exploit. Il reste aux dirigeants du FUS, qui n’est tout de même que troisième ou quatrième dans la hiérarchie nationale, de trouver les moyens et les méthodes nécessaires pour faire passer un cap à leur club. Ce sera sans doute le prochain débat à Rabat.
@Cheikh Mabele