Le FUS Rabat a été éliminé au stade des demi-finales de la Coupe de la Confédération par le TP Mazembe, mais il n’y a pas de risque d’assister à u n chambardement comme cela arrive souvent dans de nombreux clubs marocains, maghrébins ou africains à la moindre défaite.L’entraîneur fussiste est en poste depuis 2014 et semble bien parti pour conserver la confiance de ses dirigeants.
Comme il l’explique tranquillement dans un entretien accordé au magazine Jeune Afrique: » Cette année, l’équipe a changé, a confié Walid Regragui, des joueurs sont partis, d’autres sont arrivés. C’était notre volonté de repartir sur un autre cycle. Il y a eu la déception d’être éliminés de la Ligue des Champions, mais on a su rebondir en Coupe de la CAF, grâce à un bon parcours à domicile(…). Mais depuis quelques années, le club progresse. Il a remporté le titre en 2016, la Coupe du Trône en 2014, il a atteint les demi-finales de la Coupe de la CAF en 2016. Notre public est de plus en plus fidèle, il est plus nombreux au stade. Médiatiquement, on parle de nous. Nous nous inscrivons dans un projet d’avenir : un gros effort est fait sur la formation des jeunes. »
L’ancien joueur de Toulouse, Dijon en France et du Racing Santander en Espagne insiste sur le fait qu’il arrive à travailler dans la sérénité et la continuité : « Ici, j’ai la confiance de mes dirigeants, je peux travailler en sachant que nous allons tous dans la même direction. Je suis en poste depuis 2014. Le FUS est un club qui est stable au niveau technique, puisqu’on laisse les entraîneurs faire leur boulot. » Une attitude tellement rare qu’elle mérite d’être soulignée . Et d’inspirer d’autres clubs du pays et de la région.
@Cheikh Mabele