En devenant champion du Royaume et en devançant les deux grosses cylindrées casablancaises habituées aux triomphes, le FUS Rabat a illuminé la Botola 2016. Il le doit en partie aux convictions chevillées au corps de son jeune entraîneur Walid Regragui (40 ans) . Au lendemain de cette bonne nouvelle, l’ancien joueur d’Ajaccio n’a pas cherché a jouer le faux modeste en déclarant: «Je pense qu’on a la meilleure équipe du Championnat et cela n’a jamais été de simples paroles. Batna est un joueur fantastique, je souhaitais le voir remporter le titre de meilleur buteur. Mais il se souviendra qu’il est le premier capitaine d’équipe dans l’histoire du FUS à remporter le titre de champion. Moi, j’étais dur avec mes joueurs et il le fallait. On a fait comme le WAC qui a totalisé 58 points l’année précédente. L’entraineur Toshack a poussé son effectif à l’extrême, mais nous les avons battus en aller et retour tout comme l’autre bonne équipe, l’IRT. C’est pourquoi je dis que le FUS mérite le titre. Moi, je ne changerai pas mes déclarations, qui semblent ne pas plaire à certains”.
On se souvient que le technicien du FUS n’avait pas été ménagé par les critiques http://www.2022mag.com/botola-romao-et-regragui-dans-le-dur/ et certains lui reprochaient effectivement sa façon de manager et la particularité de la relation qu’il entretenait avec les joueurs.Mais, doté d’un caractère fort, le natif de la région parisienne a tenu le cap pour atteindre ce résultat auquel a d’ailleurs rendu hommage son président: » Le premier jour, on nous disait que le coach Regragui était encore jeune et sans grande expérience, mais il s’est avéré que le comité directeur avait eu raison de l’engager. Walid dispose de qualités intrinsèques qu’on ne pouvait soupçonner” a confié Hamza Hajoui au lendemain du sacre. Pour rappel Regragui a remporté son premier titre au bout de sa deuxième année comme entraîneur et avec son premier club. Qui dit mieux?
@cheikhmabele