Arrivé l’hiver dernier à Genk en provenance d’Anderlecht, le jeune milieu offensif belgo-marocain Anouar Aït El-Hadj à débuté la saison 2023-2024 sous ses nouvelles couleurs. Il a fait une bonne impression et a joué un rôle important dans le large succès face au RWD Molenbeek (4-0), le club de sa ville natale. C’est donc un joueur heureux qui semble être vraiment dans son nouvel environnement.
Comme il l’a exprimé à l’issue de la rencontre : « Je suis bien intégré désormais. La saison dernière, j’ai eu besoin d’un peu de temps. Mais je me sens bien au sein de ce groupe. C’est un beau groupe, très divers, il y a plein de nationalités. L’ambiance est géniale. J’ai connu Anderlech, maintenant Genk, et je dirais que Genk, c’est plus comme une famille. Nous sommes très proches les uns des autres et nous battons ensemble pour le même objectif ».
Contrairement à Anderlecht, avec Genk, Aît Ali (21 ans) aura peut être la possibilité de vivre une belle aventure en Ligue des champions à condition de passer avec succès les tours préliminaires qui commencent en août. Et qui dit Ligue des champions, dit plus grande visibilité.
Surtout pour un jeune joueur tellement prometteur : « C’est très important de jouer l’Europe, a-tl souligné), nous avons un gros noyau, ce serait possible d’aligner deux équipes. Et tout le monde veut jouer, donc ces matches européens donneraient des opportunités. Mais nous voulons aussi gagner chaque match, bien sûr ».
Toutefois, l’ancien Mauve n’est pas surpris de constater qu’il passe un cap ‘avec Genk. Le joueur avait abordé ce sujet dès le mois de mai dernier. Soit quelques semaines après son transfert acté pour 2 millions d’euros : » Quand j’ai débarqué à Genk, fin janvier, j’ai directement été impressionné par le niveau de tous les joueurs, avait-il confié dans les colonnes du quotidien sud.info.be, c’était vraiment plus fort qu’à Anderlecht. Les entrainements aussi, au niveau de l’intensité et de la qualité, n’avaient rien à voir avec ce que j’avais connu jusqu’ici. Ici, j’ai l’impression de progresser lors de chaque séance alors qu’au RSCA, ce n’était plus le cas ».
Un peu dur avec son ancien club, Aït-El-Hadj n’a pas oublié tout de même de souhaiter à son club formateur et historique, Anderlecht, de retrouver les sommets qu’il n’aurait jamais dû quitter.
@Fayçal CHEHAT