Gianluigi Buffon est une star en Italie et dans le monde entier. L’un des rares gardiens de but a avoir ce statut dans un univers de la renommée squatté par les attaquants et les milieux de terrain. Interrogé pour la millième fois sur son exceptionnelle longévité, celui qui aura 40 ans en janvier prochain a commencé à répondre avec un trait d’humour: « Mon secret pour jouer encore alors que Casillas et Julio Cesar sont sur le banc ? Je suis très ami avec le président, ça aide beaucoup ».
Puis, plus sérieux, le dernier rempart de la Juventus Turin a explique lors de la conférence de presse d’avant match contre le Sporting Portugal en Ligue des champions, que c’est le résultat d’un travail acharné mais aussi à la volonté indiscutable de rester au top: « Au-delà de ça, je pense montrer sur le terrain et pendant la semaine aux entraînements ce qu’attend un entraîneur de la part d’un gardien titulaire. Je me sens le même qu’à 35 ans et je le dois à ceux qui m’entraînent, à ceux qui savent me motiver et à ce que m’a appris ce club: à travailler sans regarder les cartes d’identité et à trouver le moyen d’être un acteur du jeu tant que tu souhaites l’être. Et pour ça, le seul moyen c’est d’aller tous les matins à Vinovo (le centre d’entraînement du club) et de donner le maximum. »
Pour rappel, le portier italien qui s’apprête à disputer mardi son 119e match de Ligue des champions, c’est également des chiffres ahurissants: 173 sélections, 1023 matches disputés toutes compétitions confondues dont 635 avec la Juventus, une Coupe du monde (2006), 3 finales de Ligue des champions, 8 victoires en Serie A, 3 coupes nationales… Lorsqu’il a commencé sa carrière professionnelle en 1995, Kylian Mbappé, l’un des plus jeunes joueurs a lui avoir marqué un but lors de la demi-finale de LDC en avril dernier, n’était pas encore né. C’est dire la hauteur du monument.
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