Groupe B (J-2)
TUNISIE 2 ZAMBIE 1
Les Aigles de Carthage battent la Zambie et prennent une belle option pour les quarts de finale. La Tunisie entre dans le match tambour battant et s’installe dans le camp zambien. Et des la 3ème elle aurait du bénéficier d’un pénalty lorsque Sunzu devie de la main d’une main flagrante dans la surface de la part de Sunzu sur un centre dangereux de Khazri. Il faut attendre la fin du premier quart d’heure pour assister à une occasion zambienne. elle arrive sous la forme d’un tir puissant des 20 mètres de Kabala que Mathlouli accompagne de la main vers la sortie. La Tunisie réplique par Saïhi (18e) dont la reprise de volée, suite à un coup franc bien tirée par Khazri, attérrit dans les bras d’un Kennedy Mweene vigilant.Le match est vivant, débridé avec des contres des deux côtés. Malgré une possession de balle supérieure, les Tunisiens restent sous la pression d’un Kalaba rusé, capable de récupérer des ballons dans les pieds des adversaires et déclencher des frappes puissantes (26′). Il refait le coup aux Tunisiens (30′) en décrochant une frappe sèche qui manque de surprendre Mathlouthi puis remet le couvert trois minutes plus tard. La Zambie a oeis le cntrôle du match et contraint les Aigles de Carthage à défendre?. Quand ce n’est pas Kabala, c’est Sunzu qui régale et permet à Mathlouthi de réaliser une superbe parade (38′) ou Mayuka (40′) qui le défie de la tête puis perd son duel dans les 6m50 avec le keeper de l’Espérance de Tunis. Incontestablement la Tunisie est sur la reculade. Si les Chipolopolo n’ont pas pris l’avantage, c’est en raison d’une finition défaillante et un excellent Mathlouthi.La leçon de cette première période ? C’est d’abord un chiffre: cinq tirs cadrés pour la Zambie, un seul pour son adversaire. Et un constat: Tunisie a pris le jeu à son compte durant un quart d’heure, avant de laisser la vivacité zambienne faire le spectacle jusqu’au coup de sifflet de Aboubakar Bangoura, l’arbitre guinéen.
On retrouve le même état d’esprit après la pause. La Tunisie est acculée dans son camp. Sa défense souffre. Syam Ben Youssef, notamment, semble cramé et laisse filer sous yeux à deux reprises Kalaba. Heureusement que le rocher de Monaco, Abdennour arrive à colmater les brèches. Ce schéma a duré jusqu’à la 59e minute. Une attaque placée zambienne sème la panique et un cafouillage dans le coeur de la défense permet à Mayuka de trouver la faille d’un magnifique extérieur du pied droit. Cette fois Mathlouthi n’y pouvait rien . Cela pendait au nez ces Aigles de Carthage aux ailes coupées. Assommés, les hommes de Leekens vont continuer à subir les vagues vertes. Musonda, Kangwa et Kalaba manquent de peu le KO. Comme cela arrive souvent dans ce genre de match, ces ratages successifs , les Zambiens vont les payer cher. La Tunisie va revenir dans le match sur une balle arrêtée. Un corner superbement tirée permet à Akaichi de profiter d’une balle déviée par Ben Youssef pour battre Mweene (1-1)
.Cette égalisation inespérée remet les Aigles sur le bon chemin. Un peu sonnée, la Zambie lâche du lest et s’expose à la puissance physique de ses adversaires. Moncer (81′), Chikhaoui (86′) manquent même de donner l’avantage à leur équipe. Il fallait patienter trois minutes. Le hold-up tunisien va être signé par Yassine Chikhaoui (89′).Le Zürichois reprend de la tête et de plein fouet une passe décisive de Msakni et ne laisse aucune chance à Mweene (1-2) . Un retournant incroyable . La Tunisie a voulu copier ses voisins algériens et elle a réussi. En revenant du Diable Vauvert. Les Aigles ont retrouvé leurs ailes et mis le cap vers les quarts de finale. Un nul pourrait leur suffire face la RD Congo.
Les équipes
Zambie : Kennedy Mweene, Davis Nkausu,Kondwani Mtonga, Stopilla, Sunzu, Emmanuel Mbola, Christopher Munthali, Lubambo Musonda, Rainford Kalaba, Given Singuluma (cap.), Emmanuel Mayuka (Jackson Zola Mwanza, 72′), Evans Kangwa. Entraîneur : Honour Janza
Tunisie : Aymen Mathlouthi, Syam Habib Ben Youssef, Aymen Abdennour, Ali Maaloul, Rami Bedoui, Hocine Ragued, Wahbi Khazri (Ali Moncer, 65′), Jamel Saïhi (Ferjani Sassi, 74′), Ahmed Akaichi (Hamza Younes, 79′), Youssef Msakni, Yassine Chikhaoui. Entraîneur : Georges Leekens.
@Fayçal CHEHAT