Comm on se retrouve ! Entre artistes, il n’y a ni chi chi ni salamalecs, le contact est direct et on n’a pas besoin de grands discours. C’est en clair ce qu’a ressenti l’international belge Eden Hazard lorsqu’il a croisé le chemin de Zinedine Zidane à Madrid. L’entraîneur l’avait voulu au Real Madrid et avait réussi à le faire signer pou 100 millions d’euros en juillet 2019. Alors ,quel genre d’entraîneur est le champion du monde 1998? La réponse d’Eden Hazard fuse : « il aime ses joueurs ! »
Puis, le Diable Rouge détaille : » Il ne parle pas beaucoup. Est simple, a-t-il confié à Sport/ Foot Magazine Il vient vous parler avant le match avec une courte phrase pour vous mettre à l’aise. Les deux ou trois premiers mois n’étaient pas comme je le voulais. Il m’a demandé de rester calme. « Faites-vous plaisir », répétait-il. C’est un gars normal. Il ne se plaint jamais. Il va droit au but. Il aime ses joueurs. Il a conservé ce côté émotionnel. Vous sentez aussi que groupe est content de l’avoir comme entraîneur. Même ceux qui ne jouent pas. C’est essentiel. C’est là que vous voyez qu’il comprend ce que ressentent les joueurs. Parce qu’il a été de l’autre côté ».
Puis, Le natif de La Louvière répond à ceux qui veulent le comparer au joueur Zidane ; » Nous n’avons pas le même style. Techniquement, c’était au-dessus de moi. Mais ce que j’aime, c’est que quand on le regarde, on a l’impression qu’il s’amuse toujours, il fait jouer les autres. Le football, pour moi, n’est rien d’autre. Quand j’ai regardé Zidane, je ne me suis jamais dit: il veut dribbler tout le monde, jouer juste pour lui. J’ai joué pour l’équipe. J’aime ceux qui s’amusent. Je ne cherche pas à briller. Bien sûr, je suis heureux si je le fais, mais ce n’est pas mon objectif ». En un mot, la joie de jouer au football rapproche ces deux personnalités de générations différentes.
Dans le même entretien, l’ancien joueur de Lille et de Chelsea égratigne les entraîneurs italiens qu’il a eus en Premier League : »Notre entraînement est toujours avec le ballon. Le plaisir de jouer, surtout. Les mouvements … Quand vous travaillez avec des coaches italiens, comme moi (Antonio Conte, Maurizio Sarri), vous avez beaucoup moins de plaisir. Il est plus cadré, répétitif. Vous trouvez du plaisir dans la victoire. J’ai passé trois ans avec des entraîneurs italiens. Retrouver ce plaisir me fait du bien. » Maintenant, le Real Madrid et Zidane attendent de revoir un Eden Hazard plus décisif et plus régulier afin d’accomplir une deuxième partie fructueuse sachant que les Merengue, qui viennent de remporter la Super Coupe d’Espagne sans lui, sont encore en course dans quatre compétitions.
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