» Helio Sousa bonjour. Bahrein profite de la période internationale pour donner la réplique à deux adversaires mondialistes, Canada puis Serbie demain vendredi au stade Al-Muharaq. En tant que sélectionneur, que recherchez-vous à travers ces matchs ?
Nos joueurs ont besoin de matchs de ce niveau pour s’étalonner. Affronter des équipes de ce calibre leur donne évidemment une expérience supplémentaire. Ces dernières années, nous avons déjà joué des sélections plus huppées. Nous étions encore à la recherche de rencontres de qualité. Parce que Bahrein a besoin de grandir, et de s’améliorer. Ce sont des équipes fantastiques, et l’opportunité était trop belle.
Coach, au-delà de ces deux matchs, il y a l’horizon 2023 et la préparation de plusieurs évènements…
C’est exactement cela. on va retrouver une partie du groupe pour les compétitions que nous nous apprêtons à jouer début 2023 : la WAFF Cup et bien sûr la Coupe du Golfe. Deux compétitions que l’on a remportées en 2019 à mon arrivée.
Quel est l’objectif immédiat recherché ?
C’est toujours de gagner le prochain match ! (l’entretien a été réalisé avant le premier match contre le Canada (2-2)). Nous sommes en train de bâtir notre identité, notre mentalité. Et on est capable de battre n’importe qui, n’importe où ! Et c’est comme ça depuis le début de ma mission. Je crois que les adversaires commencent à nous percevoir différemment maintenant.
Le fait que vous allez défendre deux titres (WAFF Cup et Coupe du Golfe) vous offre un nouveau statut, non ?
C’est clair qu’aujourd’hui, il est différent de se présenter en tant que tenants, notamment sur le plan mental. Mais mon staff et moi sommes confiants. On a déjà connu ça et gagné avec le Portugal.
Quel est votre programme en vue des échéances de 2023 ?
A partir du 28 décembre, nous aurons un camp d’entraînement pour préparer la Coupe du Golfe. On disposera de neuf à dix jours pour bosser. En mars, on défendra notre autre titre, la WAFF Cup et ce sera aux Emirats. C’est un objectif important, je dirais même principal.
Autre immense échéance, la Coupe d’Asie des Nations pour laquelle vous êtes qualifiés…
Qui dit autre compétition, dit autre préparation. C’est un tournoi d’un mois. On va établir un programme pour arriver dans les meilleures dispositions.
En définitive, que vous manque-t-il encore pour que la sélection fasse des progrès encore plus frappants ?
On a besoin d’avoir plus de joueurs établis à l’étranger pour améliorer le niveau général de l’équipe, avec plus d’expérience. Qu’ils puissent gagner en vécu en Europe, Emirats, Arabie saoudite.
Le fait aussi de progresser avec la sélection offre une nouvelle perception de Bahrein. Ca peut ouvrir les yeux d’autres entraîneurs sur notre potentiel ».
Propos recueillis par @Frank Simon