Il a beau avoir disputé six Coupes d’Afrique des nations et même en avoir remporté deux, Hervé Renard est conscient que dans l’échelle des valeurs du football la Coupe du monde est le sacré Graal auquel tout le monde rêve de participer sinon le gagner : «Je sens que je vais vivre quelque chose dont je rêvais depuis tout petit, a confié à Medi1 TV l’homme qui est à la tête des Lions de l’Atlas depuis plus de deux ans, la Coupe du monde 1978 a été le début de ma passion pour le football. Cette passion n’a fait que grandir. Y participer, c’est quelque part une fierté ».
Toutefois, précise le natif d’Ai-les-Bains, il n’est pas question d’y aller pour faire acte de présence et se contenter de la lumière des projecteurs.En Russie il faudra se battre pour réaliser la meilleure performance possible : « Y participer, c’est quelque part une fierté. Mais quand on est compétiteur, la fierté dure quelques secondes et après cet esprit de compétiteur reprend le dessus. C’est ce qui fait qu’on veuille aller en coupe du monde pour ne pas décevoir les gens, pour ne pas rendre triste tout un pays comme le Maroc qui attend de grandes choses de son équipe nationale ou du moins une image très bonne. Je pense qu’on est sur le bon chemin. Maintenant, c’est un étage supérieur et à nous d’être prêts, mais j’ai confiance en ce groupe de joueurs ». Hervé Renard ne sera pas le seul néophyte de la délégation marocaine puisqu’aucun de ses joueurs n’a jamais participé à une Coupe du monde . Et pour cause les 23 joueurs qu’il retiendra le 4 juin avaient 10 ans et moins en 1998, date de la dernière participation du Maroc à une phase finale planétaire.
@Cheikh Mabele
