Qui a dit que la gratitude n’existait pas dans le monde du football professionnel ? Le jeune milieu de terrain de l’Ittihad Tanger Ahmed Hatim Chentouf ( 20 ans), tresse de vrais lauriers a l’entraîneur qui lui a ouvert les portes de l’équipe première: » Quand Abdelhak Benchikha est arrivé au club, il m’a demandé de rejoindre les entraînements, a-t-il confié au site marocain mountakheb.net, meux encore, il m’a fait confiance et m’a donné la chance d’évoluer contre l’OCK, ensuite face au CRA, contre lequel j’ai inscris mon premier but officiel sous les couleurs de l’IRT. «
Chentouf reconnait avoir entretenu des relations privilégiés avec le technicien algérien jusqu’à son départ: » Il était comme mon père et lui me considérait comme son fils. C’est grâce à lui que je suis là aujourd’hui. C’est quelqu’un de bien et je l’admire beaucoup, je serai éternellement reconnaissant pour son aide et son soutien ». Le natif de ne pas dire autant de la relation qu’il entretien (inexistante ?) avec son successeur Badou Zaki qui à l’évidence ne compte pas beaucoup sur lui : » C’est sa décision. L’autre jour, face au RAC, j’avais inscris un but, et il m’a fait sortir à la 37ème minute. Depuis, on n’a jamais évoqué ce sujet et il ne m’a toujours pas expliqué les raisons de son choix. Les choses sont restées comme ça ». Du coup, l’ex-chouchou de Benchikha pense sérieusement à aller voir dès le mercato hivernal si l’herbe est plus verte ailleurs. Profil à suivre.
@Cheikh Mabele