Carlo Ancelotti ne sera pas le prochain sélectionneur censé remettre l’Italie sur les rails après son élimination historique du Mondial 2018 par la Suède dans un barrage européen.L’homme qui a coaché avec succès les plus grands clubs de la planète du Milan AC au Bayern Munich en passant par le Real Madrid et le Paris SG, explique préférer le travail en club : « La fédération m’a contacté pour le rôle de sélectionneur, a-t-il reconnu au micro de la RAI, mais je ne veux pas changer de métier ». Ancelotti a tenu cependant à préciser qu’il ne snobait pas la Squadra Azzura : « Ce serait un rêve pour moi de m’asseoir sur le banc de la Nazionale, mais être entraîneur est une chose et être sélectionneur en est une autre. Je veux encore entraîner en club. »
Néanmoins, le triple champion d’Europe des clubs ne peut pas s’empêcher de tacler le modèle d’organisation du football transalpin qu’il estime en quelque sorte malade. Pour le Mister, le mal du football transalpin est trop profond pour être guéri par un sélectionneur : »Le football italien a des problèmes sérieux et je ne crois pas être capable de les résoudre tout seul. Comme d’habitude, on rejette la faute sur l’entraîneur mais ça ne marche pas comme ça. Il y a un problème structurel. Par exemple, pourquoi est-ce que nous sommes le seul pays d’Europe dont les stades ne sont pas au niveau et sont à moitié vides ? Ca n’est quand même pas la faute de Ventura » Mais pas d’inquiétude pour l’Italie qui dispose de beaucoup d’entraîneurs de talent pour ne pas en trouver un heureux de s’asseoir sur le banc dans les semaines à venir.
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