La déclaration de l’ancien sélectionneur italien Arrigo Sacchi (68 ans) à propos du nombre de joueurs de couleurs dans les équipes de jeunes italiennes a déclenché une avalanche de réactions outrées sur les réseaux sociaux notamment de la part d’acteurs du football italien et international. Visiblement très touché par l’accusation de racisme, l‘ex-patron du grand Milan AC a décidé de réagir : “ Je suis étonné de ce qui s’est passé mais pas trop non plus : je sais bien que dans ce monde le populisme est à l’ordre du jour”, a-t-il déclaré au micro de Sport Mediaset. Avant de poursuivre visiblement dépité : “ Cela fait 42 ans que je suis dans le football et on ne m’a jamais dit que j’étais raciste. Je ne crois pas l’être devenu aujourd’hui alors que j’ai 68 ans. J’ai évidemment été inattentif, j’ai mal expliqué quels étaient les problèmes actuels du foot italien, et l’un de ceux-ci est qu’il y a trop de joueurs étrangers.” Le technicien italien pense que de telles accusations sont dans l’air du temps. Un temps où le politiquement correct est devenu la régle: ” Aujourd’hui parler de couleur de peau en Italie fait se déchaîner tous les moralistes. Je ne réponds pas à certaines personnes. Je connais leur histoire, tout le monde la connaît, comme tout le monde connaît la mienne. Cela me déçoit que beaucoup aient perdu la mémoire ces derniers jours.” Ce débat rappelle beaucoup ce qui s’est passé en France avec la question des quotas soulevée dans le cadre même de la Fédération française de football ou avec les déclarations récentes et ambigües de l’entraîneur de Bordeaux, Willy Sagnol
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