Il y a une huitaine de jours, souvenez-vous, le club libyen et le technicien franco-italien se sont mis d’accord à l’amiable pour se séparer. Arrivé en septembre dernier, Diego Garzitto avait disputé la finale de la phase aller du championnat perdue contre Al-Tahaddi. Il s’était également qualifié pour les play-offs de la phase retour et les demi-finales de la Coupe nationale. Un bilan largement positif.
Au total, ce dernier n’a d’ailleurs perdu que deux rencontres sur le plan local, dont celle contre le Ahly Benghazi (2-0). Une rencontre reprogrammée après que le bus de l’Ittihad ait été attaqué et envahi par une dizaine d’éléments incontrôlés armés, en se rendant au stade Benghazi. Dans un premier temps, Garzitto et son fils, qui l’assiste en tant qu’adjoint, avaient décidé de rentrer en France pour des raisons de sécurité.
Ils ont finalement accepté, sur l’insistance du Ministre des sports, de se rendre de nouveau quelques jours plus tard à Benghazi où l’Ittihad s’est incliné. Entre temps, une frange de supporters de l’Ittihad a inexplicablement commencé à demander le départ de Garzitto.
Le club et le technicien ont donc entamé une procédure de résiliation et Hamdi Battou, un ancien du club, est revenu entre temps pour assurer l’intérim sur le banc. Sauf que le Français demeure bloqué à Tripoli, dans l’attente de voyager après que l’accord trouvé avec le comité directeur ait été respecté.
A ce jour, les documents de résiliation n’ont toujours pas été signés, et les Garzitto demeurent inexplicablement bloqués en Libye en attendant de récupérer leurs papiers et leur dû. Avant de rentrer en France. Ils espéraient ces dernières heures que leurs dirigeants respecteraient enfin leurs engagements, après les festivités de l’Aïd…
@Samir Farasha