Déjà vainqueur de la Jordanie (1-0), les Lions de Mésopotamie continuent leur bonhomme de chemin, grâce à un succès bien construit face à une Palestine très motivée.
Pour l’Irak, l’enjeu était connu : une victoire lui assurait son passage en quart. Et comme les statistiques lui étaient nettement favorables (9 victoires, 2 nuls) dans toutes ses confrontations avec la Palestine, l’Irak partait avec un avantage psychologique important.
Walid Salim était le premier à tester Abuhammad, titularisé dans le but palestinien en lieu et place du capitaine Ramzi Saleh. Sa frappe obligeait le gardien à la parade (23e). Il récidivait sur une nouvelle frappe de Yaser Kasim, l’homme de Swindon Town (31e), puis sur une tête de Younus Mahmoud, le capitaine et vétéran irakien (42e).
A la pose, la Palestine ne pouvait que se réjouir de tenir le champion d’Asie 2007 en échec. Le début de la seconde période allait casser le doux rêve d’Al Fursane. A la réception d’un corner côté droit, Younus Mahmoud plaçait une tête croisée hors de portée d’Abuhammad (49e, 1-0).
Immédiatement, la Palestine réagissait par l’intermédiaire d’Ashraf Nu’man, peu en vue dans ce tournoi. Ce dernier se présentait devant le gardien irakien qui remportait son face à face (51e). La chance de la Palestine était passée, d’autant que l’Irak continuait de pousser.
A la 58e, l’Irak obtenait un penalty, que Younus Mahmoud ratait lamentablement face à un gardien, Abuhammad bien inspiré de plonger sur sa gauche. La Palestine y croyait plus que jamais, sans pourtant se montrer dangereuse.
L’Irak se libérait à la 89e, sur une frappe croisée à ras de terre d’Ahmed Yasin, qui prenait Abuhammad à contrepied (2-0). Ali était même tout proche d’inscrire un troisième but qui aurait été bien cruel pour les Palestiniens.
Comme en 2007, année du titre et comme en 2011, où elle fut éliminée par l’Australie à ce même stade des quarts en prolongation, voici la jeune équipe d’Irak parmi le Top 8 continental. Elle affrontera l’Iran, dans un match au plus haut niveau entre ces deux voisins et rivaux.
@Samir Farasha, à Sydney