Ne dites surtout pas à Juan Antonio Pizzi qu’il n’y avait pas d’enjeu dans le match de l’Arabie saoudite contre l’Egypte (2-1). Surtout quand c’est dans l’optique de diminuer le mérite de ses protégés : » Vous dites qu’il n’y avait rien en jeu », a-t-il pesté en conférence de presse, mais c’est parce que vous ne savez pas ce que c’est de jouer une Coupe du monde ! Pour moi en tant qu’entraîneur et mes joueurs, le fait d’être au Mondial est la chose la plus importante. Donc, il y avait beaucoup d’enjeu pour nous »
Et pour convaincre l’auditoire, Pizzi évoque le bonheur des buteurs qui ont signé la victoire contre les Pharaons : « Vous ne comprenez vraiment pas ce que cela signifie pour Salem et Salman de pouvoir marquer lors d’une Coupe du monde. Ils pourront le dire à leurs enfants, à leurs petits-enfants, dans 30 ans: «J’ai marqué lors d’une Coupe du Monde». Ceci est incroyable. Donc, il y avait beaucoup en jeu. Chaque match est important.C’est pourquoi c’est si difficile, c’est pourquoi il y a tellement de représentants des médias ici et beaucoup de gens nous soutiennent et transmettent au monde tout ce qui se passe ici. Parce que, dans notre travail, c’est la chose la plus importante. »
Cs succès, le technicien argentin l’explique par le travail de préparation fait pour bien étudier le jeu de l’adversaire et identifier ses faiblesses et veut surtout retenir la progression dans la discipline, l’organisation et la gestion des événements dont ont fait preuve ses joueurs après la désastreuse image laissée au soir de la défaite contre la Russie (0-5). En terminant le Mondial sur une note positive et un succès de prestige contre un rival régional, Juan Antonio Pizzi a de grandes chances d’être encore sur le banc des Faucons Verts au moins jusqu’a la phase finale de Coupe d’Asie des nations prévue au Emirats arabes unis du 5 janvier au 4 février 2019.
@Cheikh Mabele